Début XVIIe siècle, argent doré, par J HAMON, orfèvre à Quimper de 1611 à 1615
Début XVIIe siècle, argent doré, anonyme
Début XVIIe siècle, argent doré, anonyme
Le calice est le vase sacré qui contient le vin consacré lors de la messe. La patène est le plat qui contient les hosties utilisées lors de cette célébration.
Les trois calices du trésor du Juch reflètent les changements de forme qui s’opèrent dans la première moitié du XVIIe siècle. Le premier, attribué à Jean Hamon, est l’un des premiers exemples bretons de calice à nœud ovoïde Le troisième, avec son pied à lobes et son nœud à boutons, reste dans la continuité des calices du siècle précédent. Son style tout en courbes démontre l’influence de la Contre-Réforme et de la production parisienne ; en revanche, le pied à lobes reste traditionnel.
C’est au début du XVIIe qu’apparaissent les décors de têtes d’angelots ailés et d’instruments de la Passion.
Deuxième moitié XVIIe siècle, argent
Ce récipient destiné à contenir et distribuer les hosties.
Avec son pied circulaire, son nœud en forme de poire, et sa coupe en demi-sphère aplatie, ce ciboire adopte une forme qui perdure jusqu’au XIXe siècle.
1668-1686, argent, par Joseph Bernard artisan Quimpérois, classé aux Monuments Historiques en 1906
La châsse se présente comme un grand coffret en pierre, en bois ou en métal souvent richement travaillé et orné, renfermant la dépouille ou les reliques d'un saint.
La châsse-reliquaire du Juch est l’une des rares que l’on trouve en Bretagne. En effet, il n’en existe que six : quatre des XIVe et XVe (Saint-Gildas, Lannédern, Plougras et Guer), une du XVIIe (Juch) et une du XVIIIe siècle (St Gildas).
Cette châsse en argent, présentant un décor finement ciselé, est percée de fenêtres qui laissent entrapercevoir, entre autres reliques, un fragment d’os de saint Maudez.
XVIIe siècle, or et argent, Joseph Bernard artisan Quimpérois
Pièce d’orfèvrerie qui expose l’hostie consacrée à l’adoration des fidèles. Cet ostensoir, assez conventionnel dans sa forme, présente un pied rectangulaire, surélevé de griffes à ses quatre angles. Des rayons dorés, en référence au soleil, entourent la lunule, l’ampoule de cristal qui sert à contenir l’hostie.
Les ostensoirs bretons datent essentiellement des XVIIe et XVIIIe siècles. Ils ont souvent été fortement influencés par le style parisien.
XVIIe siècle, argent, par Joseph Bernard artisan Quimpérois
L’encensoir est un récipient en métal dans lequel on brûle l'encens et que l'on balance durant les cérémonies religieuses. L’encens est déposé dans la navette à l’aide d’une petite cuillère, tandis que les charbons brûlants se trouvent dans l’encensoir.
Bien peu d’encensoirs ont été conservés en bon état car ils ont souvent été malmenés par les enfants de chœur. Ce sont des objets dont l’ancienneté est souvent difficile à déterminer tant les styles Louis XV et Louis XVI se sont conservés jusqu’au XIXe siècle. L’ustensile se compose de deux parties : la coupe avec pied, qui est parfois décorée de têtes d’angelots ailés rapportées et de gros fruits, et le couvercle ajouré. Un système de chaînes réunit le tout et permet le balancement et l’encensement.