1540, déplacée en 1688, classée aux Monuments Historiques en 1906
Ce vitrail atypique peut sembler désordonné de premier abord. Cette grande crucifixion des années 1540 a été déplacée dans le chœur lors de sa reconstruction en 1688. Son aspect particulier est dû à son installation dans un emplacement qui ne lui était pas destiné et à son ré-assemblage avec d’autres vitraux. Au XXe siècle l’ensemble a été démonté pendant l’occupation allemande pour le protéger et n’a pas été remonté correctement. Il a été restauré en 1950 par Jean-Jacques Gruber, célèbre verrier de l’École de Nancy.
Les parties les plus anciennes sont les éléments architecturaux en grisaille surplombant la scène de la crucifixion (dais). Au tympan se trouvaient autrefois les armoiries des seigneurs du Juch remplacées par des pièces de vitrail éparses. Auparavant la donatrice, aux armes de Pont-l’Abbé, apparaissait en bas des lancettes ; aujourd’hui ne subsistent que quelques fragments du portrait de son époux.
La scène centrale représente la Vierge accompagnée de saint Jean et d’une sainte femme aux pieds du Christ crucifié et des deux larrons.
Baie 3 : Annonciation.
Baie 4 : Nativité.
Baie 9 : Joachim , saint Anne et la Vierge, Joseph, Marie et l’enfant Jésus.
Baie 10 : saint Jean Baptiste, Jésus transmettant l’enseignement de l’Eglise, saint Remy, Clovis.
Baie 11 : Assomption, couronnement de la Vierge.
Baie 12 : Apparition du Sacré-Coeur à Marguerite-Marie Alacoque.
De 1882 à 1887,
sans doute à la suite d’une campagne de restauration sur de la verrerie ancienne, l’église du Juch se dote d’un nouvel ensemble de vitraux sur six de ses baies.
Ces vitraux sont signés et datés par l’atelier Küchelbecker et Jacquier, du Mans. Atelier qui a fourni, entre autres, l’église saint Mathieu de Morlaix, la collégiale de Pont-Croix ou encore la cathédrale de Dol-de-Bretagne.